L'architecture participe d'une vision
d'ensmble, inséparable d'un territoire
le regard de Grégoire Bignier

Architecte de réputation internationale, Grégoire Bigner connaît bien le Grand Est où il a réalisé plusieurs ouvrages, dont deux passerelles révolutionnaires sur la Moselle. Bâtisseur, mais aussi enseignant, il participe avec passion aux débats actuels sur l'écologie globale appliquée à la gestion des territoires. Son dernier livre, Architecture et énergie (Eyrolles, 2021), est le dernier d'une trilogie dont les deux premiers opus sont consacrés aux rapports qu'entretient son métier avec l'économie et l'écologie.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Thierry Hory, président de SEBL Grand Est, il plaide pour une architecture durable, économe en moyens mais ouverte aux technologies les plus récentes. Deux conditions permettant de répondre aux enjeux cruciaux que sont la biodiversité, le climat et la préservation des ressources, bref, dit-il, "la santé des individus comme celle de la planète".

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La défense du patrimoine permet de partager
la fierté qui relie chacun à son territoire
le regard de Carole Gaessler

Présentatrice vedette du 19/20 de France 3, Carole Gaessler s’identifie, depuis 2014, à la non moins célèbre émission Des racines et des ailes, qui a tant fait pour sensibiliser les Français au patrimoine de nos territoires dans son acception la plus large : culturelle et architecturale, bien sûr, mais aussi écologique. Un succès qu’elle ne sépare pas du besoin croissant de nos concitoyens de prendre appui sur des valeurs sûres pour affronter les défis de la mondialisation.

Dans l’entretien qu’elle a accordé à Thierry Hory, président de SEBL Grand Est, Carole Gaessler, née à Thionville d’une mère lorraine et d’un père alsacien, nous démontre combien la défense et la promotion du patrimoine régional constituent un élément clé du développement territorial, au même titre que les infrastructures et les transports.

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Nos territoires doivent retrouver
le sens du "bien commun" :
le regard de Baptiste Rappin

Maître de conférences à l’IAE de Metz, Baptiste Rappin n’est pas seulement l’un des meilleurs spécialistes actuels du management, c’est aussi un philosophe de haute volée qui s’interroge sur les implications anthropologiques de cette discipline et la manière dont elles influent sur la vie en société en général et l’organisation des territoires en particulier. Son dernier ouvrage, Les origines cybernétiques du management contemporain (Ovadia, 2022), retrace la manière dont, au nom de la recherche effrénée de l’efficacité, on en est venu à faire passer au second plan celle du bien commun héritée de Platon et d’Aristote.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Thierry Hory, président de SEBL Grand Est, Baptiste Rappin revient sur la grande question du management territorial et la manière dont il doit s’articuler avec les besoins des communautés vivantes qui constituent le cœur battant de nos villes et de nos campagnes. Faute de quoi, prévient-il, c’est l’abstraction qui triomphe… Et avec elle, un inévitable cortège de crises.

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Indépendance économique : réactiver l'Etat-
stratège pour revivifier nos territoires,
le regard d'Olivier de Maison Rouge

Docteur en droit, professeur dans plusieurs grandes écoles, diplômé de sciences politiques, avocat d’affaires et spécialiste du droit de l’intelligence économique – dont les analyses font autorité en matière de protection de l’information stratégique et du secret des affaires – Olivier de Maison Rouge est connu pour aborder des thèmes sensibles, comme le droit du renseignement ou les attaques contre le patrimoine immatériel des entreprises. Il vient de publier Gagner la guerre économique (VA Editions, 2022), où il propose des mesures à prendre d'urgence pour faire face à l'incertitude stratégique qui se dessine à nous sur fond de déglobalisation.
Enraciné en Auvergne, attaché à la mise en valeur des territoires et prônant un judicieux équilibre Paris/Province, Olivier de Maison Rouge veut sensibiliser les PME comme les TPE aux attaques dont elles peuvent être l'objet. Dans l’entretien qu’il a accordé à Thierry Hory, président de SEBL Grand Est, il montre que les entreprises de toute taille sont désormais des cibles potentielles dans une guerre économique qui sévit partout dans l'Hexagone.

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Réindustrialiser la France... Coup de com' ou
véritable dynamique territoriale?
le regard d'Anaïs Voy-Cillis

Elle est celle qu’on s’arrache quand on parle d’industrie et surtout… de réindustrialisation. Trentenaire aussi à l’aise dans la recherche universitaire qu'en entreprise, Anaïs Voy-Gillis, est docteur en géographie, mais aussi directrice chez June Partenaire, un cabinet de conseil spécialisé dans la conduite du changement industriel. En 2020, son livre Vers la renaissance industrielle (Éditions Marie B) l’a installée au cœur du débat, alors qu’on découvrait, avec la crise sanitaire, combien la France était devenue dépendante de l’étranger.
Dans l’entretien qu’elle a accordé à Thierry Hory, président de SEBL Grand Est, Anaïs Voy-Gillis livre un diagnostic sans concession des forces et des faiblesses de nos territoires confrontés aux défis de la nouvelle révolution industrielle : celle qui sauvera nos emplois tout en participant à l’émergence d’une économie décarbonée. Mais, prévient-elle, cette révolution industrielle passe aussi par une révolution culturelle : convaincre nos concitoyens que non seulement l’industrie n’est pas l’ennemie de l’environnement, mais qu’elle peut contribuer grandement à son amélioration…

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